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Eléments biographiquesÉléments biographiquesMonique Grandbastien est une figure importante de l'informatique pour l'éducation. C'est une pionnière de l’intelligence artificielle, qui a suivi le premier cours d’intelligence artificielle dispensé par J. Pitrat en 1967-68 à Paris Jussieu. Elle a préparé sa thèse de 3e cycle sous sa direction et l’a soutenue en 1974 (Un programme qui résout formellement des équations trigonométriques par des procédés heuristiques). Au retour d’une période de coopération, elle a été nommée à l’Université de Lorraine (Nancy1 à l’époque) où elle a fait toute sa carrière. Elle a intégré le laboratoire dirigé par C. Pair et a soutenu sa thèse d’état en 1988. Nommée professeur en 1989, elle a poursuivi ses travaux relatifs à l’informatique dans l’enseignement au sein de l’équipe Informatique et Formation du LORIA et y a notamment encadré ou co-encadré une dizaine de thèses. Elle a eu, par ailleurs, nombre de responsabilités d’expertise et de direction :
Impliquée dans la communauté française de recherches en Sciences et Techniques Educatives (STE), elle a succédé en 1998 à M. Vivet comme rédactrice en chef de la revue STE, devenue ensuite STICEF. Elle est devenue présidente de l’ ATIEF, assurant ainsi la pérennité de la revue STICEF et des conférences EIAH et RJC EIAH. Elle est parmi les créateurs de la revue Distances et Savoirs devenue DMS et en demeure co-rédactrice en chef jusqu’en 2024. Plus tard, elle s’est intéressée aux ressources et à leur qualification, travaillant dans le cadre d' institutions de normalisation comme l’AFNOR. Enfin, elle peut se prévaloir d’une grande expérience dans le domaine de la coopération internationale, notamment de par la représentation de la France qu’elle a assuré au comité technique de l’IFIP dédié à l’éducation (TC3). |